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LE CHAMPAGNE, UN VIN PÉTILLANT SURFAIT

champagne, un vin surfait

N’importe quel crémant coûte 2 à 3 fois moins cher que le champagne, et sera souvent bien meilleur…. Je le prétends!

Pourquoi?

Lors de la maturation du raisin, l’acidité de celui-ci diminue lentement et la sucrosité augmente. l’idéal est de vendanger quand le raisin a atteint la bonne maturité en sucrosité, et en acidité. Ce qui n’arrive presque jamais en champagne, simplement en raison du climat! Les cépages en champagne ont rarement leur dose de soleil et les raisins sont vendangés avant maturité. Si le champagne n’était pas pétillant, il serait imbuvable car beaucoup trop acide. Et la sucrosité trop faible sera compensée par une adjonction de sucre (chaptalisation)

Dès que l’on descend dans des zones plus chaudes, bourgogne, ou alors en Italie, Trentin, Franciacorte, etc… le vigneron a beaucoup plus de latitude, et peut mieux choisir la date de ses vendanges et donc l’acidité de son vin.

Le champagne sera toujours fort, et souvent trop acide. Les autres mousseux seront en règle générale beaucoup mieux équilbrés!

Alors pourquoi le champagne coute-t-il si cher?

Le figaro écrit:

Le surcoût des champagnes a donc d’autres raisons qui tiennent au prestige et à la notoriété du champagne partout dans le monde, ainsi qu’aux dépenses en marketing, en promotion et en publicité, qui ont aidé à créer et à maintenir cette notoriété. Cela est particulièrement vrai pour les grandes marques. Un des aspects du travail des grandes maisons, depuis le XIXème siècle, a été de façonner l’image de leur vin : le champagne est la boisson de fête par excellence, celle des cérémonies collectives et individuelles, mais aussi l’expression d’un savoir-faire, d’un luxe et d’un raffinement « à la française ». Le résultat de cela est deux siècles de succès et une offre qui couvre difficilement la demande, puisque le champagne provient d’une aire délimitée (d’un peu plus de 30 000 hectares)

Conclusion :

Les mythes traversent les siècles!!!

Moins cher que le champagne et meilleur, facile à trouver chez Marco Mancini

SULFITES VIN

Le vin et les sulfites….

le vin et les sulfites

Oui, le vin contient des sulfites! Et le vin bio? Aussi!

Très régulièrement, on pose la question du vin et des sulfites. Oui, le vin contient des sulfites, car il en produit lors de la fermentation. Ainsi, même si on n’en ajoute pas, il y a des sulfites dans le vin. Nous devons certainement à nos fonctionnaires européens le fait de trouver sur toutes les bouteilles de vin la mention « contient des sulfites ». Une indication qui ne fait que confirmer une évidence ! Lapalissade ! La seule mention intelligente qui aurait valu la peine aurait été de quantifier le dosage de sulfites dans la bouteille… mais une chose à la fois !

La dose quotidienne de sulfites tolérable a été établie à 0,7 mg par kilo. Ainsi, si vous pesez 70 kg, il serait bon de ne pas dépasser 49 mg par jour. Sur quelle base cette limite a-t-elle été fixée par l’OMS ? Je l’ignore, mais à mon avis, il suffirait que le lobby de l’industrie des sulfites s’en mêle pour que cette dose admissible soit revue à la hausse.

Mais que sont ces sulfites ?

Faut-il s’en méfier ?

Le vin contient, au départ, en moyenne 10 mg/L de sulfites (SO2) sans aucune adjonction. (ces sulfites sont générés spontanément lors de la fermentation)

En Europe, les vins secs contiennent entre 100 et 200 mg/L de sulfites, le minimum étant généralement relatif aux vins bio. Aux États-Unis, les vins peuvent atteindre 350 mg/L, et en Australie, 250 mg/L.

Cela concerne les vins secs, mais les vins liquoreux, en raison de leur quantité de sucres résiduels, ont une tendance naturelle à refermenter. C’est pourquoi les quantités de sulfites peuvent monter jusqu’à 400 mg/L.

Une personne qui consomme souvent des plats précuits absorbe une grande quantité d’additifs sulfureux. Une analyse menée par la Commission européenne sur la consommation d’additifs a démontré que les adultes en consomment 2,6 fois plus que la dose recommandée. Chez les enfants, cette consommation est 12 fois supérieure à la dose quotidienne acceptable. Rien d’étonnant, car les dioxydes de soufre et les sulfites sont autorisés comme conservateurs dans 61 groupes alimentaires (notamment dans les produits à base de pommes de terre, comme les purées en poudre).

Mais que faut-il vraiment croire ? Un flou persiste au niveau européen sur la question des sulfites…

Où trouve-t-on les sulfites ?

On les utilise notamment dans :

  • les fruits secs (par exemple, les abricots),
  • les préparations de fruits,
  • les jus de fruits,
  • les préparations de légumes,
  • la moutarde,
  • les mélanges d’assaisonnement,
  • les fruits de mer,
  • et même la glace des étals de poissons.

Étonnamment, je n’ai jamais vu la mention « contient des sulfites » sur un paquet de crevettes, mais on y trouve, beaucoup plus discrètement, les codes E220 à E228.

Une personne pesant 70 kg et consommant un hamburger de 125 g dépasse déjà dix fois la dose quotidienne admissible.

Les dioxydes de soufre sont bien évidemment utilisés dans la production de vin. Certains vins dépassent la dose tolérable dès un ou deux verres, tandis qu’à l’inverse, il existe des vins sans sulfites ajoutés. Ces derniers sont obtenus grâce à un procédé de mise sous azote dès la fermentation. Bien évidemment, si vous ouvrez une bouteille de ce type, je vous conseille de la finir dans la journée !

Conclusion

Si vous êtes allergique aux sulfites, surveillez autant votre alimentation que votre consommation de vin :
❌ Évitez les vins américains.
❌ Évitez les restaurants et la nourriture industrielle.
✔️ Préférez un caviste !

Dans ma sélection, beaucoup de mes vins contiennent 60 mg/L de sulfites et, en règle générale, moins de 100 mg/L.